THOUSANDS OF FREE BLOGGER TEMPLATES ?

lundi 29 décembre 2008

J'aimerais tellement pouvoir cracher ma rage, tout déverser et enfin oublier ce que fut ce Noël. Je n'y aurais jamais cru. Jamais. Pas chez moi. Pas dans ma famille parfaite. Château de cartes, oui. Château construit si vite, que la moitié des cartes ne se regardent même pas, que la base n'espère qu'une chose s'écroulait le plus vite possible. Emmenant dans sa chute tout le reste de l'édifice. C'est tellement plus jouissif de tomber en anéantissant les autres. J'ai tant de colère que tout reste coincé dans ma gorge, avant d'exploser lamentablement en larmes. Et en doigts courant le long du crâne. Au final je suis aussi lache qu'eux tous. Parce que moi aussi maintenant uqe je le sais, je ferais comme eux, je maquillerais la réalité, je déguiserais la déchéance de ces 4 êtres que j'ai si follement chéris. Chéris, du verbe chérir, dans toute sa grandeur, et dans toute sa déception aussi, quand on comprend. Et qu'on accepte.

A qui le tour de pourrir mes souvenirs?

mercredi 17 décembre 2008



Cadeaux de vacances de Noël

De merveilleuses fêtes à vous tous

lundi 8 décembre 2008

"But don't bring that ghost round to my door I don't wanna see him anymore"


Mes connexions nerveuses sont plus hantées que les châteaux écossais. Je suis le bourreau de ma victime, l'avortement raté de tous mes actes abandonnés, faute de courage pour les continuer. Je suis la violence et la médiocrité des mes réussites, et puis l'espoir et la force de mes échecs. Je suis mon égo. Bon ou pire, selon le bon vouloir des dites connexions nerveuses.

Maintenant que j'ai accepté tout ça, que je l'ai mis noir sur blanc, comment je fais pour faire fuir mes fantômes loin de ma tête pourtant pas écossaise pour un sou?
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lundi 1 décembre 2008

«La vie, c'est le truc qui passe pendant qu'on multiplie les projets.» John Lennon


J'aimerais qu'il arréte de pleurer dans ma tête à chaque changement climatique de mon usine à sang

"Pardon. Je sais que je suis laide, que j'ai des cernes de 20 kilomètres de long et une voix de camionneur de 57 ans avec une moustache de Mexicain, mais c'est juste parce que je suis malade. D'ordinaire je suis plus jolie, et mieux coiffée. Enfin, non pas mieux coiffée mais plus drôle en tout cas. Et je suis sure que tu as déjà une copine, ou un copain ou mieux une copine alors que tu es gay, voir même en fait tu habites Lille, ou Rouen, mais tu as un sourire incroyable et j'ai pas envie de passer à côté sans bouger alors j'aimerais bien avoir ton numéro, ou ton minitel."

Voilà. J'aurais du lui courir après. Et lui dire tout ça. Plutôt que de rester comme une idiote à le regarder sortir du magasin en soupirant sous le regard amusé de la vendeuse, de Théo et de Quentin. Quelle conne.



jeudi 27 novembre 2008

Des mots pour le dire



Here is the Church and here is the stepple.
We sure are cute for two ugly people.
I don't see what anyone can see in anyone else but you.


[Tu sais Yom, il y a 2 façon d'être heureux. S'en persuader, ou t'avoir.
Je plains sincérement tout ceux qui ne t'ont pas.]

samedi 15 novembre 2008

Les Hommes de Lenn

Part I




Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à espérer qu'il y ait beaucoup de spectateurs à mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine.




Albert Camus,l'Etranger.
Part II




C'est surement facile de se dire "fan" de Gainsbourg maintenant qu'il est reconnu par les meilleurs groupes anglais comme inspiration ultime genre au même rang que Bowie ou le Velvet , et que Paris et ses musées se rhabillent de lui. 17 ans après. Presque 18. Putain.

Alors même si c'est facile je le fais quand même parce que le truc c'est que j'ai toujours aimé Gainsbourg. Je suis née 6 jours après sa mort. Je n'aurais pas vécu à proprement dite une seule seconde avec lui, pourtant d'aussi loin que je m'en souvienne il a toujours fait partie de ma vie. Bien avant toutes les comptines d'école je connaissait par coeur Le poinçonneur des Lilas, le samedi matin je faisais chauffer le biberon pour ma petite soeur et mettais un de ses cds. J'avais 3 ans. J'en ai 17 et jamais un seul instant je me lasse de sa tête, de ses mots, de sa voix, de sa virtuosité. C'est d'un cliché mortel que de dire que s'il ne fallait garder que deux musiciens dans tout le 20e siècle les miens seraient Gainsbourg et Reed. Serge et Lou. Mais quand il s'agit d'énoncer des évidences. Et surtout de reconnaître des génies. Alors plus rien ne me dérange à faire cliché, plus rien du tout.




Mieux vaut pleurer de rien, que de rire de tout. Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup.
Mais vous vous n'avez rien dans le cœur et j'avoue je vous envie. Je vous en veux beaucoup
Part III
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Mes Parfaits. 28 Août et 9 Novembre. 2008 fut une belle année.

J'aime bien quand les gens regardant mon image MSN sont persuadés que Carl, c'est mon amoureux=)

jeudi 6 novembre 2008

Vacances de Toussiant furent overcool: Elles, Halloween parfait, les jours suivants du même accabit et puis la nuit blanche américaine.

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Notre bébé, notre fierté, notre webzine



Lumos, histoire que tu es l'image aussi =D

Adam Green m'a embrassé. Adam green a fait plus de 2h de concert. Adam Green nous aime. Adam green quasi nu. Adam Green et What a waster. Adam Green et baby's gonna die tonight. Adam Green et bluebirds. Adam Green et Obama. Adam Green et le cassoulet de Carla. Adam Green et l'heure d'impro. Adam Green et Drugs. Adam Green et ses paris à la con. Adam green trop bourré pour se rappeller des paroles donc il les change. Adam green qui veut pas partir. Adam Green qui vomit d'épuisement mais fait jessica quand même. Ses bras, son sourire, son rire, ses lèvres, ses cheveux, son cul, son torse, ses poils pubiens. Ce concert.

lundi 27 octobre 2008

"Dear Mister Carlos..."



Whatever it is that gives you that feeling inside to get out of bed, get out of London and do something. Whatever inspires you to do that - to be alive and to dream.
Pete






2 Mois

(et les souvenirs, les images sont toujours aussi magiques.)

samedi 25 octobre 2008

«Je ne suis pas célèbre, je suis une légende. Légende, c'est quand tout le monde connaît ce que tu as fait mais que tu es fini !» Joe Strummer

Ils m'ont eu.
Ca restera la grande question musicale de cette décennie. Vrais génies ou plus grosse arnaque musicale possible? Branleurs géniaux. Le problème c'est que quand tu tombes dedans, le piège se referme. C'est comme ça, ils ont pas du faire exprès, ils doivent même pas s'en rendre compte mais en deux albums ils ont résolu la grande énygme de la vie. De la fièvre de vivre jusqu'à la destruction programmée, inévitable. Alors autant la faire grande, belle et avec fracas.

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Up the Bracket, c'est l'adolescence. Les rêves, la fureur, les idéaux, l'amour, la haine, la beauté, la découverte de tout, de soi, des mots, sans faire exprès. Parce qu'on ne sait pas encore on découvre tout, par hasard, par déduction. Alors ça va vite, très vite, ça balance, ça part dans tous les sens. Ca sent la joie , ça sent le sexe et tout ça dans un joyeux bordel. Dans ta Gueule, mec. Nous on vous aura, nous on le croquera le monde. Tant pis pour les sacrifices, on y arrivera. Parce que "If you lost your faith in Love and Music the End won't be long"
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The Libertines c'est l'après. Quand on ne se cache plus, qu'on ne peut plus se cacher,s e dérober. Il est temps de devenir adulte et d'aposer son nom à son deuxième album. Ou Epitaphe c'est un peu au choix. On est allé vite, trop vite, les sirènes addictives ont embarqué en leur(s) sein(s) les joyeux matelots de l'Albion. C'est le temps de la terreur, de l'incompréhension, de la déception et des tourments. Des "Take my hand", "I ain't problem", "Oh want you please forgive me", "Oh what became of the dreams we had...", "You can't stand me now", "It's a campagn of Hate". De toute façon c'est trop tard, déjà on parle de nous au passé. En fait on ne parle même plus de nous et "I no longer hear the music". On s'accroche quand même. Parce que ce n'est pas possible. On s'aime quand même. Mais on ne peut plus s'aimer. Tout est allé trop loin. Dépôt de bilan avant de tout finir dans un bain de sang. Mourrons en plein ciel. Devenons Légende, appartenons donc à ce putain de Panthéon des Rocks Stars. C'était ça nos rêves! Etait-ce vraiment ça?
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The Libertines, c'est un gachis. Un sublime gachis. C'est pour ça qu'on s'y enivre. Parce que nos vies sont les plus sublimes gachis, les brouillons les plus admirables et que nous aussi, jusqu'au bout on y croit.




J'aurais aimé que ça ne s'arrète jamais.

mardi 21 octobre 2008

On se trouve toujours des excuses pour vivre. Boris Vian

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Mon inconscient et moi, on est faché pour cause d'incompatibilité d'humeur. Alors pour me punir il me fait péter les plombs et trembloter les mains. L'inconscient c'est le mec le plus rancunier que j'ai jamais connu. le problème c'est que j'ai pas fini de vivre avec.
Je fais une overdose d'Indie UK genre revival 80's en ce moment.
J'aime bien ces fois-là où le prof de philo s'en va et que herbe+soleil deviennent mon équation favorite. Demain, ça s'arrète. Genre le temps du bilan. Puis le temps d'Elles. De leurs rires. De ces journées ensemble, comme aux good old days. L'automne me va bien cette année.

dimanche 19 octobre 2008

Ca aurait pu être une symphonie. Ce sera juste un son de Kazoo. Et c'est peut-être mieux ainsi.

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Lou Reed est mon héros parce qu'il incarne les choses les plus déglinguées que j'ai jamais pu imaginer. Ce qui sans doute ne témoigne que de mon manque d'imagination profond.
Le déglingué fut le mythe heroïque au centre des 60's. Vivre vite, jouer au méchant, tout saloper, mourir jeune. Plus qu'un simple I hope I die before I get old,cétait une vraie démarche cool que nous adoptions ou tentions d'adopter. Ce qui était en partie lié à la non-existence absolue de héros réels, objectifs, honnète et droit, tête haut levée, nobles, positifs. Moi-même j'ai toujours voulu imiter le pire enfoiré auto-destructeur du coin, aussi longtemps qu'il agissait avec une certaine classe.
D'où Lou Reed.
Se défoncer par procuration à diverses formes de conduite déviante composait quelque peu la vacuité de nos propres vies tristement "normales". C'est comme de ne jamais vouloir voir la réalité, c'est trop glauque d'observer quelqu'un s'injecter une quelconque merde et devenir tout bleu. Ca n'est pas la même chose d'écouter des disques.
C'est pourquoi Lou Reed était nécessaire
Lester Bangs.
C'était à la bibliothèque. J'allais prendre Les Mots de Sartre et je suis tombée sur ce livre de Lester Bangs. J'ai du choisir. Il y a des choix comme ça qui ne servent à rien et qui changent tout. Comme le parfum de notre yaourth.