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lundi 27 octobre 2008

"Dear Mister Carlos..."



Whatever it is that gives you that feeling inside to get out of bed, get out of London and do something. Whatever inspires you to do that - to be alive and to dream.
Pete






2 Mois

(et les souvenirs, les images sont toujours aussi magiques.)

samedi 25 octobre 2008

«Je ne suis pas célèbre, je suis une légende. Légende, c'est quand tout le monde connaît ce que tu as fait mais que tu es fini !» Joe Strummer

Ils m'ont eu.
Ca restera la grande question musicale de cette décennie. Vrais génies ou plus grosse arnaque musicale possible? Branleurs géniaux. Le problème c'est que quand tu tombes dedans, le piège se referme. C'est comme ça, ils ont pas du faire exprès, ils doivent même pas s'en rendre compte mais en deux albums ils ont résolu la grande énygme de la vie. De la fièvre de vivre jusqu'à la destruction programmée, inévitable. Alors autant la faire grande, belle et avec fracas.

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Up the Bracket, c'est l'adolescence. Les rêves, la fureur, les idéaux, l'amour, la haine, la beauté, la découverte de tout, de soi, des mots, sans faire exprès. Parce qu'on ne sait pas encore on découvre tout, par hasard, par déduction. Alors ça va vite, très vite, ça balance, ça part dans tous les sens. Ca sent la joie , ça sent le sexe et tout ça dans un joyeux bordel. Dans ta Gueule, mec. Nous on vous aura, nous on le croquera le monde. Tant pis pour les sacrifices, on y arrivera. Parce que "If you lost your faith in Love and Music the End won't be long"
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The Libertines c'est l'après. Quand on ne se cache plus, qu'on ne peut plus se cacher,s e dérober. Il est temps de devenir adulte et d'aposer son nom à son deuxième album. Ou Epitaphe c'est un peu au choix. On est allé vite, trop vite, les sirènes addictives ont embarqué en leur(s) sein(s) les joyeux matelots de l'Albion. C'est le temps de la terreur, de l'incompréhension, de la déception et des tourments. Des "Take my hand", "I ain't problem", "Oh want you please forgive me", "Oh what became of the dreams we had...", "You can't stand me now", "It's a campagn of Hate". De toute façon c'est trop tard, déjà on parle de nous au passé. En fait on ne parle même plus de nous et "I no longer hear the music". On s'accroche quand même. Parce que ce n'est pas possible. On s'aime quand même. Mais on ne peut plus s'aimer. Tout est allé trop loin. Dépôt de bilan avant de tout finir dans un bain de sang. Mourrons en plein ciel. Devenons Légende, appartenons donc à ce putain de Panthéon des Rocks Stars. C'était ça nos rêves! Etait-ce vraiment ça?
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The Libertines, c'est un gachis. Un sublime gachis. C'est pour ça qu'on s'y enivre. Parce que nos vies sont les plus sublimes gachis, les brouillons les plus admirables et que nous aussi, jusqu'au bout on y croit.




J'aurais aimé que ça ne s'arrète jamais.

mardi 21 octobre 2008

On se trouve toujours des excuses pour vivre. Boris Vian

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Mon inconscient et moi, on est faché pour cause d'incompatibilité d'humeur. Alors pour me punir il me fait péter les plombs et trembloter les mains. L'inconscient c'est le mec le plus rancunier que j'ai jamais connu. le problème c'est que j'ai pas fini de vivre avec.
Je fais une overdose d'Indie UK genre revival 80's en ce moment.
J'aime bien ces fois-là où le prof de philo s'en va et que herbe+soleil deviennent mon équation favorite. Demain, ça s'arrète. Genre le temps du bilan. Puis le temps d'Elles. De leurs rires. De ces journées ensemble, comme aux good old days. L'automne me va bien cette année.

dimanche 19 octobre 2008

Ca aurait pu être une symphonie. Ce sera juste un son de Kazoo. Et c'est peut-être mieux ainsi.

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Lou Reed est mon héros parce qu'il incarne les choses les plus déglinguées que j'ai jamais pu imaginer. Ce qui sans doute ne témoigne que de mon manque d'imagination profond.
Le déglingué fut le mythe heroïque au centre des 60's. Vivre vite, jouer au méchant, tout saloper, mourir jeune. Plus qu'un simple I hope I die before I get old,cétait une vraie démarche cool que nous adoptions ou tentions d'adopter. Ce qui était en partie lié à la non-existence absolue de héros réels, objectifs, honnète et droit, tête haut levée, nobles, positifs. Moi-même j'ai toujours voulu imiter le pire enfoiré auto-destructeur du coin, aussi longtemps qu'il agissait avec une certaine classe.
D'où Lou Reed.
Se défoncer par procuration à diverses formes de conduite déviante composait quelque peu la vacuité de nos propres vies tristement "normales". C'est comme de ne jamais vouloir voir la réalité, c'est trop glauque d'observer quelqu'un s'injecter une quelconque merde et devenir tout bleu. Ca n'est pas la même chose d'écouter des disques.
C'est pourquoi Lou Reed était nécessaire
Lester Bangs.
C'était à la bibliothèque. J'allais prendre Les Mots de Sartre et je suis tombée sur ce livre de Lester Bangs. J'ai du choisir. Il y a des choix comme ça qui ne servent à rien et qui changent tout. Comme le parfum de notre yaourth.